Booty break : Vichy, les femme, leurs fesses, leurs fantasmes…

Proposer aux femmes de faire un booty break en regardant des fesses d’hommes triés sur le volet pour leur vendre une crème amincissante ? C’est l’idée retenue par Vichy pour sa campagne canadienne. Un mini-site dédié leur propose, sur fond de “Baby, baby” (mais si, vous connaissez…) de sélectionner les fessiers qu’elle verront se découvrir sous leurs yeux et auxquelles elles pourront par la suite demander de (au choix) danser, se contracter, remuer ou se prendre une petite tape sexy.

 

L’idée-concept ? Encourager les femmes qui utilisent la crème anti-cellulite Vichy à aimer leurs fesses autant qu’elles aiment celles qu’elles voient à l’écran. Un pari osé (quoique bien chaste : les apollons choisis pour l’occasion gardent boxer  ou caleçon) qui se démarque des campagnes plus classiques à la française et n’est pas sans rappeler une campagne qui avait déjà fait son petit effet il y a quelques années et sur laquelle je vous ai republié un article ici.

Ce n’est pas nouveau : nos amis canadiens aiment jouer de la provoc et si on a l’habitude de voir ce type de pratique pour vendre des voitures à des hommes pleins de testostérone, il est vrai que l’appliquer à une cible féminine demeure presque tabou en France (malgré une tentative d’Alvallle qui rendait son gaspacho très chaud). Outre-Atlantique, le tabou tombe et l’impertinence est de mise.

Le succès aussi, avec un compteur qui n’arrête pas de tourner tant le site attire les curieuses (et les curieux aussi peut-être ?). Après les pubs pour femmes faites par des hommes en pensant aux hommes (Wonderbra : regardez-moi dans les yeux, j’ai dit les yeux), voici venu le temps des pubs faites pour des femmes en s’affranchissant de la réserve habituelle (femme = petite chose coincée). A quand les mêmes dans l’Hexagone ?