La vidéo a-t-elle déjà remplacé l’image ?

Le web, c’est l’image avant tout : on y croise du texte, on y est marqué par l’image. C’est elle qui attire l’œil, on la préconise dans toute communication web, elle truste les infographies et études, élément fédérateur, suscitant l’engagement et le follow up. De l’image en veux-tu en voilà, avec la multiplication exponentielle des infographies en tous genres qui saturent les articles, murs et comptes visuels.

Mais voilà que l’image ne se suffit plus à elle-même et que la vidéo prend le pas. Le duo son et image s’impose comme la nouvelle norme. En témoignent nos téléphones toujours plus intelligents et performants, les réseaux dédiés (Vine fait de vous un réalisateur en puissance si vous avez la bonne idée de faire mouche en six secondes) et le développement continu des plates-formes vidéo.

Est-ce à dire pour autant que l’image est rétrogradée au rang de simple habillage ? L’hypothèse est tentante et vraisemblable. La simplicité de réalisation d’une vidéo (de qualité le plus souvent relative) et de sa publication (le médium s’affranchit lui aussi des carcans historiques) font de la vidéo le levier privilégié d’une campagne web réussie.

Parmi ses avantages non négligeables, on trouve :

  • facilité de réalisation
  • facilité de publication
  • coût dérisoire
  • caractère percutant
  • malléabilité
  • universalité (pour peu qu’on délaisse la parole pour la musique et l’effet visuel)
  • viralité

Les exemples de réussites vidéo sont légion et il n’est pas un mur Facebook qui n’ait son quota de vidéos amusantes, instructives, informationnelle, souvenirs… Alors qu’Instagram reste une valeur sûre, Vine séduit de plus en plus d’utilisateurs, boostant, par la même occasion Twitter, délaissé par des utilisateurs lambda qui n’y voyaient par d’intérêt probant.

Aujourd’hui, on constate une demande grandissante de vidéos à vocation virale. il faut faire du buzz, il faut intéresser, il faut être partagé, repartagé, diffusé et rediffusé, Clients BtoB, BtoC et anonymes soignant leur personal branding n’hésitent plus à sauter le pas alors qu’il y a encore quelques années le CV vidéo faisait son apparition en suscitant la controverse.

Faut-il donc se tourner vers la vidéo de façon systématique ? La question se pose effectivement, l’image semblant dépassée par la tendance. Une courte vidéo sur une page d’accueil, une chaîne dédiée sur YouTube (pour le référencement) et des teasers sur Vine ou Tumblr semblent s’imposer comme l’option optimale pour constituer, valoriser et pérenniser son image sur le web. La vidéo, pierre angulaire de l’e-réputation..?