Lego Serious Play : engager les grands enfants !

Lego Serious Play

Lundi 21 mars, salle de réunion d’un cabinet d’avocats dans le 16è. Réunis autour de deux grandes tables, quelques femmes et un homme, tous venus découvrir la technique Lego Serious Play. Késako ? Une méthode innovante destinée à faire lâcher prise pour mieux trouver de nouvelles solutions auxquelles, en temps normal, nous n’aurions pas pensé.

Jouer aux Lego comme des pros

Jouer avec des Lego ? Il n’en fallait pas plus pour me convaincre de me joindre au groupe et de tenter ma chance. Les briques à empiler, je maîtrise depuis longtemps (d’ailleurs, les Creative Slashers ont passé une journée entière à jouer avec des briques lumineuses, photos à l’appui) et l’idée de les utiliser dans un cadre professionnel pour penser hors de la boîte (que cette expression sonne mal en français..!) est plus qu’alléchante. Avis à mes étudiants : vous risquez fort de me voir débarquer avec des boîtes de briques.

Revenons au principe de Lego Serious Play. La base est simple : jouer pour mieux se détacher des principes connus, laisser faire ses mains pour ne pas penser avec les contraintes habituelles, expliquer ses constructions pour mieux comprendre les leviers inattendus. Tout un programme ! Devant chaque participant : un sachet de Lego variant les couleurs et les types de briques. Chacun a le même nombre de pièces.

Comment ça fonctionne

La « partie » démarre avec des constructions simples, pour aller vers plus d’explication : pourquoi cette brique ? Que représente-t-elle ? Où vous situez-vous dans la construction ? On part d’une simple tour pour arriver sur un projet concret bloquant, en passant par une construction qui a pour seule directive « prenez les cinq briques que vous préférez »… C’est le hasard qui pousse ensuite à trouver une explication (on pioche une carte, sur la carte trois idées, il faut en choisir une et dire pourquoi la construction la représente parfaitement).

Passons les différentes étapes : l’essentiel ici est la méthode en elle-même. Il s’agit de se détacher des brainstormings habituels en explorant d’autres idées, d’autres process qui vont mener à envisager d’autres solutions, d’autres organisations, voire d’autres projets. On revient aux bases : plus de spontanéité, moins de réflexion et plus d’action. C’est le « pouvoir » de réfléchir non plus avec sa tête mais avec ses mains.

Inutile de dire que cet atelier a été plus que convaincant. Et même si la légende veut que les digital natives ont parfois un peu tendance à se coller à un écran, l’impact du jeu physique, régressif aussi, est extrêmement efficace. A recommander pour toutes les équipes qui se trouvent dans une impasse.