Hashtags for you – guide des bonnes pratiques du hashtag

Bonnes pratiques du hashtag

Le hashtag est partout : Instagram, Twitter, Facebook, mais aussi LinkedIn ou Pinterest. En quelques années, il est devenu le symbole préféré des utilisateurs de réseaux sociaux et s’est imposé pour les professionnels. Pour ne pas faire d’erreur, nous vous proposons un guide des bonnes pratiques du hashtag.

À consommer sans modération !

 

Le hashtag, un symbole à suivre

Avant de nous attaquer aux bonnes pratiques du hashtag, essayons de comprendre comment il est devenu ce symbole omniprésent sur les réseaux sociaux.

S’il est difficile de clairement dater l’apparition du symbole « # », sa première utilisation dans le domaine technologique remonte à 1960 en tant que « dièse ». Son utilité ?  En dehors de hausser d’un demi-ton une note sur une portée de musique, le dièse était d’abord une composante de clavier téléphonique – on l’utilise d’ailleurs encore aujourd’hui sur les serveurs vocaux, le plus souvent pour valider un choix. Ce n’est que 18 ans plus tard que le hashtag trouve sa place dans le langage informatique pour afficher une priorité aux données qu’il précède.

Mais c’est en 2007 qu’il se fait une place auprès du grand public lorsqu’il est employé pour la première fois par Chris Messina, Product designer chez Twitter à l’époque, qui publie un message avec ce qu’il nomme « hashtag ». Le symbole devient alors un outil créateur d’hyperliens sur ce réseau social, permettant une recherche sur un terme spécifique. Le premier hashtag jamais utilisé fut « #barcamp » le 23 août 2007.

L’influence grandissante du mot-dièse (pour faire plaisir à l’Académie Française)

L’utilisation des réseaux sociaux d’un point de vue marketing remonte au début des années 2000. Si MySpace, l’un des premiers réseaux sociaux, a disparu, Facebook, Twitter ou encore Instagram se sont largement déployés. Mais c’est Twitter qui a installé le hashtag en commençant à l’utiliser officiellement la balise # sur la plateforme en 2009. Chaque mot précédé du symbole devenait dès lors un lien hypertexte regroupant tous les messages contenant le hahstag. Grâce à ces liens hypertexte, il est devenu possible de retrouver tous les tweets autour du même sujet dans la communauté. 

Certains hashtags sont utilisés à grande échelle (#Marketing, #FoodPorn, #FollowBack…), d’autres sont spécifiques à une marque (#MyRedoute, #CinqMondes, #Monoprix…) ou à un événement (#Solidays2019, Tomorrowland2020, Covid19…). Aujourd’hui ces liens permettent à tous les utilisateurs de réseaux sociaux de faire des recherches par thèmes et centres d’intérêts à la fois sur Twitter, mais également sur les autres réseaux sociaux qui ont adopté à leur tour le mot-dièse. Avec la hausse constante du nombre d’informations publiées en ligne, l’utilisation du hashtag est devenue une véritable arme pour sortit du lot et se faire remarquer. 

Petit guide des bonnes pratiques du hashtag

Il ne suffit pas de positionner un # devant un mot pour instantanément remonter dans les résultats de recherche et se faire une place au soleil. Comme pour toute stratégie, il est nécessaire de prendre en compte plusieurs éléments :

  • Les tendances
  • Les bonnes pratiques
  • La marque
  • Le contexte / l’actualité

Les types de hashtags

Certains hashtags sont des trends (tendances) mis en place pour partager sur un sujet d’actualité ou une mode du moment (typiquement, les hashtags liés au Covid ou encore ceux utilisés lors des élections américaines de 2020). Il en existe aussi qui sont définis par le jour de publication (les hashtags du quotidien) ou un contexte particulier (#BlackLivesMatter, #JeSuisCharlie, #MeToo…). Enfin, il y a les hashtags génériques liés à un thème global (#CatLover, #Travel, #Tendance…). 

Le compte est bon

Selon le réseau social, il faudra faire un choix : tous ne sont pas égaux face au hashtag. Si Instagram fait la part belle au symbole en permettant d’en ajouter jusqu’à 30, mieux vaut rester aux alentours d’une dizaine (neuf étant le nombre d’or du réseau en termes d’engagement). En revanche, il va falloir diminuer radicalement le nombre sur Facebook, LinkedIn, Pinterest ou encore Twitter (pas plus de trois). La raison ? L’accumulation de hashtags est :
  • Perçue comme du spam
  • Symbole d’un manque de sérieux
  • Un frein à la lecture

Favoriser la lisibilité

Si le symbole # est largement utilisé, il ne simplifie pas la lecture. Certains utilisateurs se laissent tenter par le côté obscur du hahstag et le positionnent un peu n’importe où. Erreur de débutant : le hashtag ne doit pas prendre le pas sur le message, mais bien le compléter. Il n’est pas le centre du message !

Idéalement, les hahstags sont positionnés en fin de message. Rien de pire que de lire une publication du type « Retrouvez toutes les #nouveautés de 2021 : #marketing, mais aussi #inspirations et #bestpractices sont au rendez-vous de notre prochain #webinaire. Inscrivez-vous à notre #newsletter pour recevoir toutes les #infos en #tempsreel ». Si on peut intégrer un ou deux hashtags au cœur du message (par exemple pour gagner quelques caractères), les positionner en fin de message permet de créer une rupture qui facilite une meilleure compréhension pour le lecteur.

Enfin, si le hahstag est composé de plusieurs mots, il est conseillé de mettre une majuscule à chaque mot : 

  • #IdeesEtInspiration plutôt que #ideesetinspiration
  • #NouvellesTendances plutôt que #nouvellestendances
  • #LaVieEstBelle plutôt que #lavieestbelle

Pour résumer : Utilisé à bon escient, les hashtags peuvent favoriser la visibilité et le référencement sur les réseaux sociaux. Cependant, il faut y réfléchir et sélectionner les hashtags les plus pertinents pour ne pas faire d’erreur. Cet article a permis de débroussailler les tenants et aboutissants du hashtag. Prochaine étape : les choisir efficacement. 

Pour en savoir plus : https://blog.hubspot.fr/marketing/chiffres-reseaux-sociaux 

Cet article fait partie d’une série de quatre articles sur les hashtags. Retrouvez les autres sur ce blog.